Article mis à jour le 18 février 2025
Sommaire
- Qu’est-ce que le métier de traducteur ou traductrice (définition) ?
- Quels sont les prérequis pour se former à la traduction ?
- Quelles sont les formations ou études à suivre pour devenir traducteur ou traductrice ?
- Quel statut juridique pour devenir traducteur ?
- Quelles sont les qualités et compétences attendues d’un traducteur ?
- Quel diplôme faut-il pour exercer le métier de traducteur ou traductrice ?
- Peut-on exercer le métier de traducteur ou traductrice sans diplôme ?
- Comment les traductrices et traducteurs exercent-il leur profession ?
- Comment se démarquer en tant que traducteur ou traductrice sur le marché ?
- Quelles sont les spécialisations les plus porteuses en tant que traducteur ou traductrice ?
- Quelle est la différence entre un traducteur et un interprète ?
- Carrière : quels sont les débouchés après des études de traduction ?
- Quelles sont les évolutions de carrières possibles pour un traducteur ou une traductrice ?
- Salaire : combien gagne un traducteur ou une traductrice ?
- Vers quelles structures peut-on se tourner pour se renseigner sur le métier et les pratiques de traduction lorsque l’on devient traducteur ou traductrice ?
Qu’est-ce que le métier de traducteur ou traductrice (définition) ?
Le traducteur est un professionnel du langage qui transpose des contenus écrits d’une langue à une autre en prenant en compte le contexte culturel du document d’origine. Il a en général deux langues de travail – sa langue maternelle et une langue étrangère. Ce métier est à la fois exigeant (pas de place à l’erreur) et passionnant pour ceux et celles qui le pratiquent. Le traducteur travaille le plus souvent à son compte (indépendant) et traduit pour le compte de clients variés, qu’ils soient directs (entreprises) ou agences de traduction.
Quels sont les prérequis pour se former à la traduction ?
Les formations à la traduction sont exigeantes et sélectives. Pour y entrer, la maîtrise de deux langues à l’écrit est requise : sa langue maternelle et une langue étrangère. Le traducteur transpose généralement vers sa langue maternelle. Grammaire, vocabulaire, syntaxe, style rédactionnel sont des prérequis pour envisager de s’engager dans une une formation de traducteur ou traductrice.
Quelles sont les formations ou études à suivre pour devenir traducteur ou traductrice ?
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Plusieurs voies sont possibles pour devenir traducteur ou traductrice, en fonction de votre situation :
Les formations pour devenir traducteur après le bac
En formation initiale, le parcours étudiant classique pour devenir traducteur démarre, souvent, par l’obtention d’une licence en Langue, Littérature et Civilisation Étrangère (LLCE) ou en Langues étrangères appliquées (LEA) qui s’obtient en trois ans et ouvre la voie à un master de traduction (Bac +4 à Bac +5) ou diplôme équivalent délivrant un niveau 7 dans des écoles comme Edvenn. On retrouve ces masters dans différentes universités et écoles. Toutefois, la licence n’est pas l’unique sésame permettant l’intégration d’un master. Immersion à l’étranger, bilinguisme, pratique d’une langue étrangère en situation professionnelle peuvent également faciliter l’entrée en master de traduction (sur dossier d’admission et/ou épreuves écrites).
Après le Bac, un parcours alternatif est possible via les classes préparatoires aux grandes écoles (CPGE) littéraires parmi lesquelles se distinguent les classes préparatoires « Lettres » (A/L) et les classes préparatoires « Lettres et sciences sociales » (B/L). Elles ont vocation à déboucher sur une ENS (école normale supérieure), mais les virages vers des carrières de traducteur sont possibles.
Les formations pour devenir traducteur en reconversion professionnelle
Des écoles comme Edvenn proposent un diplôme de traducteur de niveau 7 (équivalent Bac +5 ou master car cette formation est certifiante / reconnue par l’état) réalisable à distance. Comme la plupart des universités, Edvenn cultive l’excellence en recrutant sur dossier d’admission (épreuves écrites). Les candidats à la formation de traducteur attestent ainsi leur maîtrise des langues source et cible ainsi que leurs capacités rédactionnelles. La condition préalable à l’entrée, pour ces formations sélectives, est de maîtriser au moins deux langues à l’écrit : sa langue maternelle et une langue étrangère car le traducteur traduit généralement vers sa langue maternelle. Grammaire, vocabulaire, syntaxe et style sont ainsi évalués. Dans le cas de la formation d’Edvenn, les candidatures sont possibles à l’entrée dès le niveau Bac +2.
Les universités peuvent également intégrer des étudiants en reconversion professionnelle dans leurs promotions de master (Bac +5) en présentiel avec une sélection sur dossier d’admission et/ou épreuves écrites. Dans tous les cas, viser un diplôme de niveau 7 (Bac +5 ou équivalent) est la clé pour s’installer en tant que traducteur.
Quel statut juridique pour devenir traducteur ?
Si une petite partie des traducteurs visera un poste salarié, l’essentiel optera pour un statut d’indépendant (ou freelance). Plusieurs options existent au moment de choisir sa structure juridique :
La micro-entreprise : ce statut présente l’avantage d’être peu coûteux et rapide à mettre en place en démarrage d’activité. Il est recommandé de démarrer avec ce statut le temps de constituer sa clientèle. Ce statut d’auto-entrepreneur est limité par un plafond de chiffre d’affaires, c’est pourquoi dès que l’activité prend son envol, d’autres statuts juridiques pourront être privilégiés parmi les suivants. ;
La société commerciale : il peut s’agir d’une SASU (société par actions simplifiée unipersonnelle) ou d’une EURL (entreprise unipersonnelle à responsabilité limitée).
L’entreprise individuelle (EI) ou l’entreprise individuelle à responsabilité limitée (EIRL) ;
Le portage salarial : c’est « une relation contractuelle tripartite. Le salarié porté conclut un contrat de travail avec une entreprise de portage salarial et effectue une prestation pour le compte d’une entreprise cliente. »
Quelles sont les qualités et compétences attendues d’un traducteur ?
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En plus de la connaissance approfondie d’au moins une langue étrangère, le traducteur a une parfaite maîtrise à l’écrit de sa langue maternelle. Cela lui permet de réaliser des traductions fidèles et fluides où sont restituées les moindres nuances du texte d’origine. Il possède généralement des qualités telles que la rigueur, l’exigence et une certaine curiosité (il va être amené à effectuer des recherches pour approfondir ses connaissances sur un thème donné). Traduire, c’est plus que connaître des mots, c’est aussi comprendre la culture (c’est d’ailleurs ce qui fait la différence aujourd’hui avec les outils de traduction automatique ou les différentes IA de traduction). Les traducteurs ont une bonne connaissance culturelle des pays d’où proviennent les documents. Pour tirer son épingle du jeu, traduire ne suffit pas. Il faut savoir piloter son entreprise, commercialiser ses prestations, trouver et fidéliser ses clients…
Quel diplôme faut-il pour exercer le métier de traducteur ou traductrice ?
Il vous sera très difficile de travailler pour le compte d’agences de traduction si vous ne pouvez pas présenter un diplôme de traduction de niveau 7 / Bac +5 ou équivalent. La plupart des agences le demandent. Ces agences, représentent en moyenne, 43 % du chiffre d’affaires des traducteurs*, devant toutes les autres sources commerciales (y compris les clients directs ).
De ce fait, nous recommandons de viser ce niveau de diplôme avant de vous lancer à votre compte et de devenir traducteur.
Peut-on exercer le métier de traducteur ou traductrice sans diplôme ?
Oui, il est possible de devenir traducteur sans diplôme. Mais il vous sera beaucoup plus difficile de faire référencer votre profil auprès des agences de traduction, qui représentent la source n°1 de chiffre d’affaires pour les traductrices et traducteurs indépendants (voir le détail expliqué en réponse à la question précédente).
Comment les traductrices et traducteurs exercent-il leur profession ?
90 % des traductrices et traducteurs sont indépendants* (dans le détail : 43 % ont le statut de micro-entrepreneur libéral, 35 % ont celui d’ entrepreneur individuel libéral et 12 % en tant que traducteur auteur). Ils traduisent pour le compte d’agences de traduction ou en direct avec les clients finaux (entreprises). En fonction de leur clientèle, de leur formation et de leurs expériences professionnelles, les traducteurs peuvent intervenir dans une grande variété de secteurs : juridique, médical, financier, technique, marketing, jeux-vidéo, etc
Comme tous indépendants, les traducteurs ont généralement des horaires variables en fonction de leur carnet de commandes, du caractère d’urgence des demandes et de leur organisation personnelle.
Comment se démarquer en tant que traducteur ou traductrice sur le marché ?
Si vous proposez un service unique et de qualité, personne ne vous remplacera – humain ou robot ! Le marché est très important et la demande croissante. Vous pouvez tout à fait faire une grande carrière dans la traduction si c’est ce qui vous anime.
Pour se démarquer par la qualité de ses prestations, le traducteur ou la traductrice dispose de plusieurs leviers :
- La spécialisation et l’expertise pointue dans un domaine (via la formation et la mise à jour de ses connaissances tout au long de sa carrière). Un traducteur spécialisé gagnera ainsi jusqu’à 43 % de plus qu’un traducteur généraliste (20 % de plus en moyenne).
- L’offre commerciale et le marketing de vos prestations.
- La prospection commerciale (le nerf de la guerre).
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Quelles sont les spécialisations les plus porteuses en tant que traducteur ou traductrice ?
Au global, il est important de noter que les traducteurs spécialisés gagnent jusqu’à 43 % de plus que les traducteurs généralistes, toutes spécialisations confondues. En moyenne, ils gagnent 20 % de plus**. Dès lors, la spécialisation apparaît comme un levier majeur et indispensable pour tirer son épingle du jeu en tant que traducteur. 66 % des traducteurs indépendants mentionnent une spécialisation comme le relevait en 2022 une étude menée par le syndicat des traducteurs (SFT).
Dans le top 5 des spécialisations les plus prisées par les traducteurs en France, nous retrouvions ainsi :
- La traduction juridique (18 %)
- La traduction technique (15 %)
- La traduction médicale (10 %) et la traduction marketing (10 %)
- La traduction littéraire (8 %)
- La traduction financière (8 %)
À une autre échelle, européenne cette fois-ci, l’étude ELIS dont les résultats ont été présentés en 2024*** classe les secteurs d’activité les plus porteurs comme suit :
- Juridique
- Médical + Administrations publiques
- Technique
- Divertissement
- Finance
Quelle est la différence entre un traducteur et un interprète ?
L’interprétation et la traduction sont deux professions différentes. Bien que les deux professions requièrent la maîtrise parfaite de deux langues de travail et s’appuient sur des formations ayant un important tronc commun. Le traducteur transpose un texte à l’écrit vers sa langue maternelle tandis que l’interprète traduit un discours à l’oral.
Carrière : quels sont les débouchés après des études de traduction ?
Avec un diplôme de traduction en poche d’un niveau 7 (Bac +5 ou équivalent), se lancer dans une carrière de traducteur indépendant est la situation la plus courante. D’autres opportunités professionnelles existent toutefois :
- Linguiste,
- Gestionnaire de projet traduction en agence ou en entreprise,
- Localisateur,
- Terminologue,
- Responsable de pôle traduction,
- Coordinateur linguistique,
- Spécialiste en post-édition,
- Enseignant en traduction…
Quelles sont les évolutions de carrières possibles pour un traducteur ou une traductrice ?
Après une première expérience en tant que traducteur ou traductrice, vous aurez acquis des compétences transposables à d’autres métiers : capacités rédactionnelles, rigueur, maîtrise d’une ou plusieurs langues étrangères, pilotage d’une entreprise…
Voici une liste de métiers vers lesquels un traducteur ou une traductrice pourrait évoluer :
- Rédacteur technique : offre un certain confort à ceux qui ne souhaitent plus être indépendants (emplois partout en France, salaires intéressants, avantages…),
- Interprète : intéressant pour varier son activité, sortir de chez soi et travailler avec d’autres types de clients,
- Professeur de langues ou de FLE : la sécurité de l’emploi assurée (dans le public),
- Formateur,
- Auteur / autrice,
- Journaliste,
- Concepteur-rédacteur, rédacteur SEO,
- Secrétaire de rédaction.
Salaire : combien gagne un traducteur ou une traductrice ?
Le salaire (ou plutôt le revenu, le chiffre d’affaires puisqu’ils sont pour la plupart indépendants) d’un traducteur dépend de divers facteurs, dont la langue, la spécialité, le niveau de compétence, l’expérience et la formation. Il n’y a pas à notre connaissance d’éléments ou études sur le sujet. Pour vous donner une fourchette France travail évoque des salaires allant de 1770€ à 2500€ sur les offres d’emploi salariés.
Pour en savoir plus sur la rémunération des traducteurs, vous pouvez consulter notre article dédié : Traducteurs, comment fixer vos tarifs ?
Comment calculer mes tarifs en tant que traducteur ?
Télécharger notre simulateur de tarification en traduction (fichier Excel pré-formaté)
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Vers quelles structures peut-on se tourner pour se renseigner sur le métier et les pratiques de traduction lorsque l’on devient traducteur ou traductrice ?
- SFT – Société française des traducteurs
- CNET – Chambre Nationale des Entreprises de Traduction
- APROTRAD – Association professionnelle des métiers de la traduction
- ATAA – Association des traducteurs/adaptateurs de l’audiovisuel
- Inalco – Institut national des langues et des civilisations orientales
- Unetica – Union nationale des experts traducteurs interprètes près les Cours d’appel
- Armée de terre – Spécialiste langue étrangère
- ATLF – Association des traducteurs littéraires de France
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Un conseiller formation Edvenn vous contactera sous 48 h pour répondre à vos questions et vous guider.
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*Source : Enquête 2022 sur les pratiques professionnelles en traduction menée par la SFT
**Source : Étude InboxTranslation 2023
***Source : Étude ELIS 2024