Traduire, ce n’est pas seulement avoir une « plume » ou exceller dans son domaine de spécialisation. Pour la très grande majorité de linguistes qui s’établissent à leur compte, traduire, c’est aussi entreprendre et faire vivre leur entreprise. Et pourtant, cette dimension commerciale s’avère bien souvent absente des cursus de formation menant à la traduction. Est-il possible d’être un bon traducteur doublé d’un bon gestionnaire d’entreprise ? Comment y parvenir ? On vous donne quelques clés de lecture du contexte ainsi que des conseils pour développer vos compétences commerciales en tant que traducteur indépendant dans la suite de cet article.
Le développement des compétences commerciales, un enjeu de survie pour les traducteurs indépendants
Malgré un marché de la traduction en croissance (mesurée mais constante), seuls 30 % des nouveaux arrivants estimaient gagner suffisamment leur vie en 2022 (contre 66 % tous niveaux d’ancienneté sur le marché confondus)*. Se constituer une clientèle en tant que freelance n’est pas toujours simple. Pour cela, une seule solution s’offre aux traducteurs : prospecter.
Et pourtant ! On apprenait dans la dernière étude SFT* que seuls 23 % des traducteurs indépendants se plient à l’exercice de la prospection directe. La plupart se contentent du bouche-à-oreille (45 % d’entre eux) pour gagner de nouveaux clients. Pas étonnant, dans ce contexte, que 43 % du chiffre d’affaires des traducteurs soit réalisé avec des agences de traduction contre 32 % avec des clients directs. Sans efforts de prospection suivis dans la durée, comment se constituer ce type de clientèle ? Or les clients directs peuvent se révéler très rentables, car ils permettent au traducteur de facturer un tarif au mot plus élevé que lorsqu’il travaille pour une agence de traduction.
Par ailleurs — et on vous l’a déjà mentionné dans cet article —, diversifier son offre de prestations linguistiques est un autre levier permettant de mieux tirer son épingle du jeu sur ce marché. Les traducteurs indépendants français proposent en moyenne entre 3 à 4 prestations linguistiques différentes à leurs clients, selon l’étude SFT*. L’univers des possibles est donc vaste, et faire les bons choix dès le départ est loin d’être aisé pour les nouveaux arrivants tant les paramètres à maîtriser sont nombreux.
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Les chiffres présentés dans cette infographie sont issue d’une étude menée auprès de nos anciens stagiaires par l’équipe Edvenn.
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*Source : SFT – Rapport enquête statistique métiers de la traduction
**Source : Etude ELIS 2023 (European Language Industry Survey)
Crédit photo : Brooke Cagle.